Blueberry Picking
S"il existe quelque chose que j’affectionne particulièrement, à part bien sur l’Alaska elle même, c’est la cueillette sauvage de la myrtille ou vice et versa.
Je ne sais pas si c’est pour la confiture que l’on en fait ou pour les « pies » encore tièdes que l’on déguste avec des tonnes de crème glacée à la vanille, ou simplement pour ce moment, le ramassage des baies au milieu de nul part, sous le soleil, une fraiche brise dans le cou.
Si l’on exclu les quelques arrogants moustiques rapidement neutralisés par le Baygon national, en gros du napalm, c’est ce qu’on pourrait presque nommer le bonheur. Non parce qu’honnêtement, de quoi peut-on être malheureux, à l’autre bout du monde, les pieds sur terre et le nez dans le bleu ? Loin des psychopathes, workoholics et autres dérangés du ciboulot. C'est qu'ici à part l’ours brun et ses boucles d’or, on n’est pas près d’être emmerdés.
Enfin y’a surement aussi plein des tarés mais leur densité est supportable au pire, j’aimerais en dire autant de cette petite ville qui s’appelle chez moi et que je n’ai pas vraiment pas hâte de retrouver.
Et si à défaut du Larzac et de l’élevage de chèvre, je me lançais dans le dressage de cariboux nord américain ?